Se représenter la dispersion et les amas locaux dans l’espace, imaginer ce que pourrait être le balisage d’un espace si infiniment grand que sa substance s’infléchirait en structure temporelle : c’est à cette rêverie non euclidienne qu’est consacrée la série «Cartes».
Toile de lin ou de coton non enduite, peinture acrylique blanche, beige ou grise, pierre noire, encre de chine : la topographie de chaque «carte» est initialement formée sur le réseau, des plis, marques, froissures et courbures que la toile du drap à gardé des corps qui s’y sont enlacés.