Peinture Figures
Le travail sur la figuration constitue un axe important des recherches de P.-M. de Biasi en arts plastiques, notamment dans les domaines de la sculpture, de la photo et de la vidéo, où la représentation du réel et du corps occupe une place de premier plan. Dans le domaine spécifique de la peinture, en revanche, seules quelques séries d’œuvres en deux dimensions explorent cette question à travers des propositions qui portent sur des objets assez singuliers, proches d’un imaginaire scientifique et cosmologique (chimie, physique des particules, astrophysique) ou d’une rêverie érotique. Dans...[Lire la suite]
COMICS 1976-1981
FEMMES 1979-1992
SPHÈRES 1982-1983
Cette série, liée originairement à une réflexion sur les phosphènes et les images rémanentes, a pris naissance et s’est développée à Paris et à New-York lors de plusieurs longs séjours au cours desquels le peintre, pendant trois ans, a travaillé presque exclusivement sur l’image de la sphère dans les espaces vides de la matière ou du cosmos. Réalisés à la peinture acrylique sur toile tendue non enduite, ces tableaux, de moyenne ou grande dimensions, explorent l’imaginaire de paysages infiniment grands, à l’échelle d’objets stellaires et de conflits entre systèmes, ou au contraire la... [Lire la suite]
INTERFÉROMÈTRE 1992-1994
Liée primitivement à une commande du ministère de la recherche, cette série, consacrée à l’évocation des grands radio télescopes mis en place depuis les années 1980, et notamment à l’interféromètre européen du plateau de Bures, cherche à matérialiser la question que pose ces nouveaux outils d’investigation : qu’est-ce qu’un dispositif qui permet de voir les confins de l’univers? qu’est-ce qu’ouvrir notre perception du cosmos à la perception de ses limites? Que veut dire l’infiniment loin dans l’espace s’il coïncide avec l’infiniment loin dans le temps, au plus près de cette limite du big... [Lire la suite]
OVIDE L'art d'aimer 1994-1997
L'Art d'aimer d'Ovide est un des plus beaux textes érotiques de l'Antiquité païenne. Antérieur aux tabous de l'âge chrétien, il nous parle d'une culture du plaisir en des termes très différents des culpabilités héritées du monothéisme.